Les résultats du scrutin sont :
En collèges exécution-maitrise : le candidat CGT, Philippe Lepage, est élu avec 55% des voix (+ 3%) ; le deuxième élu est le candidat CFDT.
En collège cadres : est élu le candidat CFE CGC avec 53% des voix (il n’y aura donc pas de second tour) ; la liste CGT obtient 12,8% en légère baisse (- 1,2%).
Sur le total des 2 collèges électoraux, la CGT arrive en tête avec 44% des voix, devant la CFE CGC 22%, la CFDT 20%, FO 11%, CFTC 3%.
Si nous pouvons nous réjouir globalement de ces résultats, nous déplorons la faiblesse du taux de participation : 15,9% en « autres salariés » contre 26.97% en 2014, 20,6% en « cadres » contre 31,10% en 2014.
En attendant une analyse plus fine, nous pouvons tirer un premier enseignement.
Les conditions d’exercice imposées aux administrateurs et administratrices salarié-es (pression sur la confidentialité, interdiction d’exercer des mandats syndicaux, faible nombre) tendent à les éloigner du corps militant et des salarié-es qu’ils représentent. C’est sans doute cela que traduit ce manque d’intérêt pour le scrutin.
La CGT considère le mandat d’administrateur :
- important pour son apport sur les questions industrielles et stratégiques
- complémentaire avec les prérogatives qu’elle revendique pour les IRP.
La CGT revendique que les administrateurs et administratrices salarié-es représentent au moins le tiers des conseils, avec de nouveaux droits protecteurs et la fin de l’interdiction d’occuper des mandats syndicaux (une spécificité française).
De son côté, la coordination CGT du Groupe travaillera sur ces questions : comment mieux faire participer l’administrateur d’Engie et celles et ceux de ses filiales à nos instances ? Comment assurer leur rencontre avec les militant-es, syndiqué-es et salarié-es afin que leur travail soit plus efficace et visible?
La CGT remercie tous et toutes les électeurs et électrices qui ont voté pour ses candidat-es et tous les militant-es qui, sur le terrain, ont assuré ce résultat.